ecrivain français

écrivain français, romancier... devenir écrivain est possible, à condition d'impliquer totalement sa vie dans l'écriture...



Avoir un blog d'écrivain est naturel. Ce blog fait aussi office de forum.



Le métier écrivain est vivable même sans grande médiatisation (je ne suis pas PPDA ni Joseph Macé-Scaron).

Avec les livres en papier, le système avait installé une censure implicite en rendant quasi impossible la présence sur les points de vente des écrivains indépendants. L'ebook est la démocratisation de l'édition.
En 1991, je publiais mon premier livre, "naturellement" un recueil de poésie, "naturellement" avec une très faible distribution. 20 ans plus tard, l'ensemble de mes écrits se trouvent un peu partout sur le net, une trentaine d'ebooks (cinq romans, des pièces de théâtre, des recueils de textes de chansons)

Ecrivain en évolution :
1991 à 2011 ecrivain français en écrits

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2012, la version numérique du roman ILS NE SONT PAS INTERVENUS parmi les meilleures ventes sur Amazon...


Extraits :

Un drame. Les deux frères sont d’accord : Mitterrand président, c’est la guerre sous peu. Qu’elle commence vite ! Et elle sera finie quand j’aurai dix-huit ans. J’espère la guerre : je pourrai trouver une arme et le tuer incognito.

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Nous n’avons jamais parlé. Aucune conversation comme « un père » et « un fils. » Rien.

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J’ai été baptisé Jean-Luc Petit. De manière logique, dès que je l’ai pu, j’ai changé de prénom et surtout de nom. Actuellement, presque plus personne ne m’appelle ainsi. Stéphane Ternoise s’est naturellement imposé. Sauf pour Karine. Pour elle je suis resté Jean-Luc et l’utilisation de ce prénom, certes rapidement remplacé par « mon Amour », m’apparaît essentiel, niveau symbolique : elle venait d’une autre époque et notre histoire ne fut qu’une tentative pour réécrire notre vie, masquer nos échecs.

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En rentrant du collège, ma Mickette, ma chienne adorée, n’était plus là. Il était parti en voiture avec elle et il était revenu sans. Pourquoi ? Elle s’est sauvée, comme unique réponse. Ma mère me raconte. Je sens bien qu’elle n’y croit pas. Quand il arrive à table, je prends mon assiette et pars dans l’autre pièce. À la porte, je me retourne, l’envie de tout lui balancer sur la tronche. Je crie « salaud. » Il ne bouge pas, ne répond même pas. Je comprends : c’est un aveu, il a tué ma Mickette.

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Commentaires sur l'écrivain



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- du 23 décembre 2012 à 20 : 45
noté par écrivain du net : Certains sont des écrivains en herbe (ils la fument parfois), je trouve que vous avez eu raison avec "écrivain du net", ça vous va très bien. Les personnes qui aiment lire vous finir par vous découvrir, à mon avis !


Un troisième souvenir concret de ce Patrick. C’est l’hiver 1981. Je suis donc en cinquième. Le bus nous a ramenés au ralenti. Il neige. Nous posons nos sacs et commençons une bataille de boules de neige. Il arrive tranquillement, il habite une cinquantaine de mètres plus bas. Il joue aussi en riant. Il réussit souvent à nous toucher. Plus grand plus précis. Après quelques minutes il lance uniquement sur moi. J’en suis réduit à essayer d’éviter ses véritables tirs. Lucie me prévient « fais attention, il met des cailloux dans sa neige. » Je reprends mon sac et m’en sers comme bouclier. À reculons je repars, il me suit, m’insultant : « espèce de dégonflé, de trouillard, de poule mouillée, tu mériterais que je te fasse bouffer ta merde, p’tit con, p’tit merdeux... »

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À la ferme, la mort, c’est du concret : le cochon est tué chaque année. Les poules, les poulets et lapins finissent régulièrement sur la table. Mais l’idée de mourir me terrorise. Encore plus avec cette histoire d’enfer. J’ai beau ne pas croire en leur Dieu, le néant ou l’enfer, c’est pas le Paradis. Pas d’enfer, pas de paradis : rien ; si je meurs je ne serai plus rien ; je me pose des questions existentielles, sans connaissances, sans même une existence digne de ce nom. Avec ma résolution de le tuer, je sais, dans leur logique, dans leur conditionnement, je pèche « en pensées. » Mais non : tout ça, c’est de l’histoire inventée par les bourreaux pour maintenir leurs ignominies. J’ai le droit de me défendre. Je dois le tuer.

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Le repas de Noël, c’est toujours chez l’oncle. L’oncle cadet. Après quatre fils, une fille est née, un 24 décembre. Donc le réveillon se déroule chez eux ! C’était bien. Nous étions une bonne trentaine, « des gens » vus uniquement ce soir-là, la famille de ma tante. Les enfants, ce soir-là, ne sont pas obligés de rester à table. Le plus souvent ma mère chante en fin de soirée. Ç’aurait été mieux si j’avais pu oublier qu’il faudrait repartir, qu’il conduirait, fumerait. Dès la grille franchie, il commencerait déjà à gueuler, parce qu’une phrase de ma mère ou autre chose l’aurait dérangé. Il aurait bu, oui, trop bu, mais pas plus qu’un autre. Un repas de famille bien arrosé. En rentrant il descendrait à la cave... Joyeux Noël !

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Le football devient ma grande passion. Enfin j’existe ! Je sais bien : je suis là uniquement pour mettre en valeur la vedette programmée : le fils de monsieur Merlier. Trois ans son aîné mais incontestablement il est le meilleur... au début de saison. De semaine en semaine je progresse ! Jouer c’est progresser. Arrière droit, je marque même presque aussi souvent que lui, avant-centre. À 15-20 mètres, ma frappe fait des ravages, je vais même jusqu’à « scorer » cinq fois dans le même match. Seul Laurent l’avait réussi quelques semaines plus tôt. Je suis considéré, félicité...

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Ça n’avait pourtant pas très bien débuté ! Nous avions remporté le premier tournoi auquel nous avions participé. Et reçu une coupe. Et chaque joueur une petite mascotte de footballeur en plâtre. L’un des grands frères de Laurent, je n’ai jamais su les différencier, observa nos récompenses et jugea celle du héros moins belle que d’autres. Cette différence de couleur dû lui sembler insupportable, intolérable, inexcusable, il me prit la mienne des mains et réalisa l’échange. Je n’ai pas répondu, soulagé... il m’en a quand même donné une autre... Envie de pleurer. « Tout le monde » l’a vu et personne pour lui poser la main sur l’épaule, lui balancer quelque chose même de moins agressif qu’un « eh grand con, tu vas laisser ce môme tranquille, il a mérité autant que ton frère son trophée. » Personne n’est intervenu.

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Les grands frères de Laurent, d’aussi loin que je me souvienne, je les détestais. Au moins depuis le CM1, mon entrée dans la classe de Monsieur Merlier, toujours prompt à glorifier ses deux « têtes », ses deux « champions de ping-pong. » Dans la salle sous le préau : une table verte ; je l’apercevais quand la porte était ouverte mais je n’avais pas le droit d’y entrer. J’aurais voulu jouer au ping-pong. Mais interdiction : la table était réservée aux élèves de Vublon, elle avait été payée par la municipalité. Elle semblait surtout réservée aux Merlier et à leurs sparring-partners. « Si elle est pour les élèves de Vublon, pourquoi les fils Merlier y jouent ! » pense l’enfant humilié. « Des têtes »... C’est simplement que depuis leur naissance, ces fils d’instituteurs ont des parents pour s’occuper d’eux, les gaver de savoirs... je suis certain qu’ils ne sont pas plus intelligents que moi ! Ils savent juste plus de choses. Chaque fois qu’ils passent près de nous, je sens un regard de mépris. Seul leur petit frère importe. Je n’ai jamais su les distinguer, l’un à lunettes, l’autre sans, affirmaient certains. Mais même les prénoms, je les oubliais et aujourd’hui je suis bien incapable de les retrouver. Ils avaient des cheveux bruns, courts naturellement, Laurent était blond. Avec lui, sur un terrain, ce fut toujours l’entente parfaite. Il est arrivé à Pernes quand j’étais en quatrième et cette année de foot avait créé un lien même si nous nous parlions rarement. En termes actuels : c’est alors qu’est née ma prise de conscience des injustices sociales liées à la naissance, au conditionnement. Maudit déterminisme familial et social. Et aussi : les plus prompts à s’indigner « des injustices » en sont souvent les piliers : monsieur Merlier, par petites touches, nous inculquait son socialisme, présentant ainsi le maire de Lille, Pierre Mauroy, comme un futur président de la République (nous étions en Giscardie). L’un des deux fiérots poursuivait sa divine route au lycée Carnot à Arras durant mon année de seconde. En BTS sûrement. Je l’ai parfois aperçu, je sentais toujours le mépris dans son regard. J’avais 16 ans, des cheveux de plus en plus longs, un sac aux inscriptions « société tu m’auras pas ; antisocial ; peace and love, marche ou crève... » ; j’imaginais ses pensées du genre « il tourne mal ce moins que rien. » Rebelle mais le meilleur élève de la classe, dans les matières « générales », les autres, atelier, électricité, oui électricité ou électronique peut-être, dessin industriel... non, ce n’était pas mon truc !... Mais j’avais appris à la rentrée qu’informatique était possible uniquement à partir de la première... et sur dossier... Nous avions pourtant rencontré un « conseiller d’orientation. »

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La soif de revanche fut mon essence. Et même le moteur. Chaque humiliation, amorti le choc me renvoyant au « déterminisme social », m’a toujours convaincu de viser plus haut. Au point d’en faire trop dans de nombreux domaines. Comme dans la provocation. Un procès pour diffamation est toujours entre les mains du Tribunal de Grande Instance, 17eme chambre, Paris, celle de la presse. Mais je ne me suis pas couché. J’en ai même rajouté !

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Monsieur et madame Merlier, mademoiselle Turpin : je sais que si j’ai pu écrire six cents textes pour la chanson, dix pièces de théâtre, c’est un peu, aussi, grâce à eux. Ils auraient pu me laisser végéter dans un coin, ils m’ont sorti du néant. Avec le recul je sais qu’ils auraient pu intervenir, faire plus... mais ils auraient pu en faire nettement moins. Ils n’étaient pas parfaits mais leur humanité m’a donné confiance en une partie de l’Humanité.

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Je ne me souviens plus vraiment de ma communion (un repas au Lion d’Or à St Pol) ni de ma confirmation (une gifle d’un supérieur du curé). Mais un instant religieux m’a marqué : la « retraite avant la confirmation. » Trois jours à Pernes. Le matin du troisième jour, j’attendais, avec Jean-Philippe, appuyé contre un muret, quand Karine est arrivée. Au lieu de son habituel regard hautain, elle souriait et vint directement vers moi. Naturellement, il ne me reste rien de ce dialogue sûrement d’une banalité de notre âge. Quelque chose jaillissait d’elle... une lumière recherchée ensuite en vain au collège où elle reprit sa froideur. Ce quelque chose je l’ai sacralisé en lisant Boris Cyrulnik. Ce regard de Karine, j’en suis encore persuadé, fut essentiel dans ma résilience. Naturellement Karine ne s’en souvient plus (mais elle a de moi des tas de souvenirs du collège, évaporés de mon cerveau). Pour cela je lui ai dit merci, quand elle a voulu savoir pour quel motif « exact » je la recontactais en 2007. « Je n’ai pas tout bien compris de ta résilience mais j’accepte ton merci. Il me va droit au cœur. » Je crois qu’elle découvrait le terme résilience. Je n’excluais pas « autre chose », du présent, et pour la première fois figura entre nous le terme « adieu », au cas où elle jugerait inutile de continuer nos échanges. Elle répondit : « je suis accro à tes mails. » Et tout s’accéléra. Trop vite peut-être ! En quelques jours elle trouvait un appartement, quittait l’homme avec qui elle vivait « une relation pas très heureuse mais stabilisée », prenait une avocate pour gérer leur copropriété... et réalisait un test HIV pour notre première vraie rencontre.

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Au collège de Pernes, je suis une cible. Mes bonnes notes semblent même les déranger ! Les « grands » : frimeurs derrière les grilles. 17-18 ans, anciens désormais en « BEP » ou « CAP », à St Pol ou Auchel, viennent exhiber leurs muscles, essayent d’emballer des gamines. Je suis leur tête de turc. Et de leurs copains encore de l’autre côté des grilles. En quatrième, je n’aurai même plus le droit de jouer au football le midi. Interdit de terrain a décrété un grand con ! Menaces. « On va te casser la gueule. » Quelques mètres entre le collège et le bus. Facile de bousculer. Le samedi, il faut l’attendre, le bus. Durant une heure. Ils savent que je n’ai pas de grand frère pour me défendre. Savent-ils que je suis un gosse d’alcoolique ? C’est sûrement normal pour le directeur, les profs, les surveillants, cette présence d’anciens à la sortie, leurs gestes. Ils ne sont pas intervenus. Eux aussi, j’ai eu envie de les butter. J’en avais marre de ce monde. Je veux partir loin de ce monde. Trouver mon paradis, loin des fous, des violents, des tarés...

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Il gueule. Encore plus fort que d’habitude. Ma mère a enfin osé un acte de refus. Elle a porté son fusil à Heuchin, à la gendarmerie. Il était temps ! Son doigt titillait de plus en plus régulièrement la gâchette après un « vous zigouiller. » - De toute manière, je m’en fous... J’irai en racheter un autre... Tu crois quand même pas que je vais rester sans chasser (traduction toujours). En septembre, il n’a pas repris sa carte de chasse et n’a jamais racheté de fusil. J’en suis persuadé : si ma mère avait su lui fixer des limites, il se serait conduit différemment. Inutile de me demander s’il aurait entamé une thérapie, l’époque, à la campagne, n’était pas aux psys... Il aurait peut-être pu rester un borderline tolérable... Mais, plus ou moins consciemment, cette possibilité d’après traumatisme, il s’était mis en situation de la rendre quasi impossible, en épousant une femme psychologiquement faible.

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Je tousse. - Tu vas crever, tuberculeux, asthmatique...

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Vivre un jour une vraie vie. Quel miracle peut transformer ma vie ? Sa mort. Lui vivant, impossible de vivre.

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Le temps est notre bien le plus précieux. Sénèque déjà l’avait remarqué. Aujourd’hui, perdre une semaine, une journée, et même une heure me dégoûte. Alors je suis souvent impatient. « La patience est notre grande vertu », j’écris régulièrement en citant Léo Ferré ; je sais qu’il faut du temps pour bien faire les choses mais je sais aussi le temps perdu de l’attente. Comment tenir en pause ? Mayline m’envoyait pourtant, deux jours avant le jour J de Bruniquel : « qui a dit que la patience est notre vertu ??? mmmmhh ??? Quelqu’un qui n’attendait pas probablement !! » J’ai perdu tellement de temps. Finalement, finalement, Mayline m’a envoyé un simple SMS « oublie-moi. Fin de l’aventure. » Une heure plus tôt j’avais laissé sur son répondeur : « si tu continues tu vas me perdre. La pause a trop duré. La pause est inhumaine... » J’ai ressenti une forme de soulagement : c’était clair. Soit elle sortirait de son cercle vicieux soit je finirais bien par assumer cette énième déconvenue... J’avais, avec ce récit, l’occupation nécessaire... Je perdais même parfois l’idée d’un travail « pour Mayline » et me sentais bien, serein. Et si vraiment Marcel Proust avait raison : « La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature. »

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Cinquième. À part en mathématiques, mes notent plongent partout au troisième trimestre. En français : « c’est faible. De gros efforts seraient nécessaires, mais... »

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Presque chaque soir je suis sur la place, pour nos minis matchs. Quand Patrick vient, me méfier est impératif : ne jamais le laisser derrière moi ; de face j’évite systématiquement ses tacles. Je suis le meilleur joueur sur le terrain. Quand ses crampons sont presque inévitables et que je les esquive pourtant, je repars. Mes partenaires refusent alors de continuer. Me rappellent. Mais je sais : il ne faut pas revenir. Ainsi il s’est presque calmé. Je me demandais souvent pourquoi il s’acharnait contre moi. Je ne comprenais pas. J’étais simplement une victime idéale ! Sans défenseur. Pourquoi avait-il besoin d’une cible ? Aujourd’hui je le compare à ce père : comme lui, il aurait suffi qu’un adulte respectable s’interpose, lui envoie même une simple claque à la Bayrou ! J’ignore ce qu’il est devenu. Je m’en fous.

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Durant les vacances je me casse le bras droit. Sur le terrain de football de Vublon. 7 août 1982. Gardien, je tombe, et crac. Hôpital. Plâtre. Le dimanche, je vais voir les autres jouer. Matchs d’entraînement d’avant saison. Et c’est au bord d’un terrain que je croise Betty. Nous nous parlons naturellement. Comme aimantés. Ses copines, j’en connais quelques-unes mais rien à leur dire ! Nous nous éloignons d’elles. En septembre elle ira au collège. Le soir, ma sœur, qui m’avait conduit, me demande si je la connaissais avant. Pourquoi ? Vous aviez l’air de bien vous entendre.

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Il faut le tuer. - Ne dis pas ça... Si ce n’était que pour moi, je le ferais mais le malheur retomberait aussi sur vous. - Lui veut bien nous tuer. - Mais lui, c’est la guerre d’Algérie qui l’a rendu comme ça. Tu ne sais pas ce que c’est la guerre. - On n’est pas obligé d’en subir les conséquences. Quand il est allongé par terre, complètement bourré, il faudrait taper dessus avec la masse. - Dieu nous verrait et il nous punirait. - Il n’existe pas ton Dieu. - Ne dis pas des choses comme ça, un jour il va intervenir et nous en débarrasser. Et elle pleure.

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Je passe de la constipation à la diarrhée. J’ignorais qu’il s’agit d’un syndrome classique de l’anxiété.

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